[Au fait !] Souvenez-vous, nous vous avions expliqué que le nom de cette association se traduit par « le travail du monde » et ne concerne donc pas vraiment l’univers des arias et des envolées lyriques. Opera Mundi s’intéresse à cette chose que nous avons en commun, le monde, que tous les publics sont conviés à mieux comprendre lors de conférences et d’ateliers, grâce à un cocktail stimulant de philosophie et de vulgarisation. Si la saison passée était tournée vers « la terre – ses récits et ses usages – », cette 5e saison de conférences va questionner le temps, en croisant les points de vue de 24 penseurs, scientifiques, philosophes, ingénieurs, artistes ou architectes… comme Étienne Klein, Philippe Rahm, Francis Hallé, Vinciane Desprets ou encore Guillaume Lecointre. Et comme 12 mois ne suffiront pas à envisager le temps sous ses multiples dimensions, ce cycle se prolongera en 2020-2021.
Premier rendez-vous, vendredi 10 janvier à la bibliothèque marseillaise de l’Alcazar (infos et réservation en ligne) avec Pierre-Henri Gouyon, spécialiste mondialement reconnu des sciences de l’évolution, dans les domaines spécifiques de la génétique, de la botanique et de l’écologie. Professeur au Muséum national d’Histoire naturelle, il enseigne à l’AgroParisTech, à l’École nationale supérieure et à Science Po Paris. Au-delà de ses travaux scientifiques, il est largement impliqué dans les débats sur les relations science-société, sur le néodarwinisme et ses conséquences sur notre perception du vivant, ou encore sur la culture de plantes transgéniques. Intitulée Du temps de la Terre à celui de l’Évolution, sa conférence expliquera que la vie ne peut pas se comprendre sans inclure la dimension du temps qui a permis son développement. ♦
Les rendez-vous d’Opera Mundi sont sur leur site. Et vous pouvez vous (re)plonger dans notre article pour approfondir votre connaissance de cette association si vous la connaissez peu ou mal.