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« La possibilité pour tous les commerçants d’ouvrir le dimanche »

Par Nathania Cahen, le 14 février 2020

Journaliste

[Aux urnes] #1 Caroline Baron, 53 ans, cogérante des boutiques Pom à Marseille, présidente de la Fédération nationale de l’habillement région Sud et vice-présidente de l’association Commerces Positifs.

Pour le commerce 1Son état des lieux : « Les commerces, ce n’est pas uniquement le centre-ville or aujourd’hui il y a souvent deux poids deux mesures : ceux du centre, ceux des autres quartiers. Les problématiques sont souvent les mêmes : des fermetures, la difficulté à trouver des repreneurs, les souffrances, quand il y a des travaux, des loyers qui augmentent. Même dans les noyaux villageois historiques, le commerce est abîmé, notamment par l’attractivité qu’exercent les centres commerciaux. De plus, les quartiers périphériques pâtissent d’une mauvaise desserte en matière de transports en commun.

Il y a parfois des travaux, notamment rue Paradis qui ont pu occasionner des désagréments, mais pour du mieux, de l’embellissement.»

 

Ses 100 premiers jours à la mairie : « Je mettrai en place toute une panoplie de petites mesures pour rétablir les équilibres entre le centre-ville et les autres quartiers.

C’est déjà la possibilité pour tous les commerçants qui le souhaitent d’ouvrir le dimanche, et non pas les seuls commerces situés dans la zone dite touristique. Car les abords du parc Longchamp ou de MAC aussi attirent du monde ! De la même façon, j’élargirai la grande braderie de septembre à toute la ville.

Pour inciter les clients de la région à revenir dans les commerces marseillais, j’instaurerai la gratuité dans les transports en commun et les parkings le week-end. Pour désengorger la circulation, j’aménagerai deux ou trois parkings à la périphérie de Marseille, où un service de navettes électriques viendra récupérer les gens. Cela a un coût, mais il sera contrebalancé par les emplois sauvés dans les commerces.

Concernant tous les fonds de commerce vides, je les préempterai pour des périodes courtes et en ferai des boutiques éphémères mettant en valeur l’artisanat et la création locale.

Je monterai aussi un ou deux festivals, autour des foodtrucks en automne et des arts de la rue en été, pour inciter les touristes à déambuler dans notre cité.

J’embaucherai trois managers de ville pour couvrir l’ensemble du territoire, en charge des animations, de la propreté, de l’attractivité. Et je créerai un label local et un circuit pour valoriser les spécialités, les créateurs et artisans de la région. » ♦