Le chêne pubescent et le pin sylvestre sont les arbres qui dominent les forêts de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Aujourd’hui. Mais peut-être pas demain car victimes des conséquences du changement climatique. Pour éviter que ces grands espaces naturels ne disparaissent, des chercheurs les reboisent avec des espèces mieux adaptées aux fortes chaleurs. Remplacer pour mieux sauver ces milliers d’hectares si chers à la vie humaine.
Écouter cet article en podcast – 6 minutes
Les températures ont augmenté de 2°C en région Provence-Alpes-Côte d’Azur entre 1959 et 2009, d’après une étude de Météo France. Si de prime abord cela peut sembler anecdotique, observer les forêts méditerranéennes et du sud des Alpes montre le contraire. C’est ce que le CRPF local (centre régional de la propriété forestière) résume par la « théorie du boxeur ». « À la première sécheresse forte, les arbres prennent un coup et se relèvent. Idem à la deuxième. Mais à la troisième, ils vont manquer de réserve. Si en plus ils subissent des problèmes sanitaires, ils meurent », détaille Camille Loudun.
La lecture des articles est réservée aux abonnés.
Déja membre ? Vous connecter