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« Autrement », l’édito de Marcelle pour le Forum des Entrepreneurs du 13

Par la rédaction, le 7 septembre 2019

À l’initiative de l’UPE13, Marcelle le média qui pratique le journalisme autrement, avait été invité à plancher sur un édito inspirant… Nous n’avons pas encore récupéré ce beau panneau mais nous partageons volontiers notre texte avec vous.

C’est sous les auspices d’un autrement qu’est né Marcelle, jeune média qui s’intéresse aux solutions. Un nom, un traitement des sujets, un choix d’infos, un ton, un rapport au lecteur… autres. Ne pas éluder les problèmes mais mettre en lumière celles et ceux qui travaillent à leur trouver des solutions. Qui cherchent, construisent, mettent en place le dispositif humain/technologique/scientifique/social qui impactera positivement la société, l’individu, et son environnement.

On n’est sûr de rien quand on se lance dans un tel challenge, armé du seul étendard autrement. Avec pour seule compagnie cette envie prégnante de changer, d’essayer, d’oser.

Dans l’adverbe autrement, ce qui compte c’est autre. C’est l’autre. On peut aller vers l’autrement pour différentes raison : par envie, par curiosité, par nécessité, par obligation. Casser les habitudes, les standards, les anciens modèles, des schémas qui marchent toujours mais n’ont pas de place pour le changement. Chercher et espérer trouver de nouveaux codes, plus en phase avec les aspirations et impératifs de cette ère nouvelle et incertaine.

Dans le monde de l’entreprise, autrement peut se décliner de plusieurs manières, peut même s’empiler.

C’est d’abord produire autrement parce que la planète se détraque et parce que l’environnement est patraque. Mettre en balance le rendement et le cadre de vie des générations futures ; produire de manière raisonnée et le plus écologique possible ; considérer le long terme avant le court terme. Compter les kilomètres avant les zéros du chiffre d’affaires.

C’est aussi penser autrement l’organisation humaine. Instiller de la bienveillance, une gouvernance plus douce, plus harmonieuse. Se laisser tenter par le social business, ce modèle qui sait conjuguer les équilibres sociaux et les nécessités économiques, réinvestir les excédents dans des biens communs – des causes sociales, environnementales, humanitaires…

C’est un autre regard sur les jeunes de peu – d’argent, de confiance, de soutien, de chance. Prendre du temps et du plaisir à transmettre, expliquer, accompagner. Et revisiter ses classiques : les parcours universitaires incarnent toujours l’excellence bien sûr. Mais même s’ils ont pris des chemins de traverse plutôt que la voie rapide, même s’ils ont contourné les péages, d’autres méritent un entretien d’embauche, une salve de conseils ou une période d’essai. Parmi ces derniers, et parmi les cancres, ont parfois surgi de grands patrons et des chefs d’entreprise avisés.

En 11 mois d’existence, la rédaction de Marcelle a rencontré et écrit sur bien des femmes et des hommes du monde de l’entreprise qui font et réfléchissent autrement. Engagés, depuis longtemps parfois, dans des démarches et des actions différentes et novatrices. Convaincus que le décalé d’aujourd’hui sera le principe d’un futur très proche. Au nombre de ces entreprises, start-ups, associations, fondations, il y a notamment Acta Vista, Biosqual, Cap au Nord, le Carburateur, CIS, Coral Biome, Enercoop Paca, Kaporal, MP Industrie, Onet, RushOnGame, Solable, Totem, Vasco… déjà évoquées dans nos articles. Mais tant d’autres font de l’autrement sans le savoir. Marcelle est là pour faire sortir de l’ombre ces bonnes pratiques, ces regards frais et novateurs sur l’univers de l’économie qu’elle soit traditionnelle ou du « nouveau monde ». ♦