La liste des moteurs de recherche éthiques s’allonge avec le lancement de Karma. Aussi performant que Google, il s’en différencie en reversant une partie de ses bénéfices, non pas à des actionnaires, mais à des associations agissant en faveur de la biodiversité et du bien-être animal. Il est opérationnel depuis ce 22 mai, Journée mondiale de la biodiversité.
90% des Français utilisent Google comme moteur de recherche. Il existe pourtant depuis plusieurs années des alternatives au géant américain, plus éthiques et/ou respectueuses de nos données (bonus). Un nouveau venu, créé par un duo marseillo-parisien, vient justement de faire son apparition. Baptisé Karma, il se distingue de ses concurrents par sa finalité : financer des actions en faveur de la biodiversité et du bien-être animal. « La perte de la biodiversité étant liée aux activités humaines, il nous revient de changer la situation. La nature est résiliente et la tendance peut s’inverser si nous arrêtons de dégrader les écosystèmes », considère Antoine Maurel, co-fondateur du moteur de recherche avec Yann Kandelman.