Pollinis, ONG de défense des pollinisateurs, a développé un dispositif naturel anti-frelon asiatique. Reposant sur la diffusion de vapeur d’eau directement dans les nids, il prouve qu’il existe une alternative aux insecticides. Reste désormais aux industriels de s’emparer de cette découverte afin de proposer aux désinsectiseurs une solution commercialisable, sans danger ni pour la planète, ni pour l’homme.
Il fait officiellement partie des espèces envahissantes, classé comme nuisible par l’Union européenne depuis 2016. Importé accidentellement en France douze ans plus tôt, le frelon asiatique a progressivement colonisé tout le pays. Le problème ? La pression qu’il exerce sur les pollinisateurs (bonus), particulièrement les abeilles qui constituent la base de son alimentation. Et puisque Vespa velutina nigrithorax – de son petit nom – n’a pas de prédateur, l’Homme cherche à le neutraliser par lui-même. « La solution la plus utilisée, la perméthrine, est un insecticide dont les dommages collatéraux sont considérables. Les nids traités et laissés sur place sont des bombes chimiques abandonnées dans la nature », alerte Hacène Hebbar depuis de nombreuses années. Coordinateur des projets au sein de l’ONG Pollinis, qui agit pour stopper l’extinction des abeilles et autres insectes pollinisateurs, il a mis au point une alternative naturelle et non nocive.
Imiter la stratégie de défense des abeilles