Chez Véligood, la structure d’insertion iséroise, on collecte, on répare et on vend des vélos. Certains sont même destinés à la mobilité professionnelle des personnes en insertion. On s’y applique aussi à réduire les déchets et les coûts de réparation. Tous en selle !
« Votre vélo a des problèmes ? Nous avons des solutions ! » peut-on lire sur le site internet de Véligood, rubrique révision/réparation. Anne Barbier, l’encadrante technique d’insertion de l’association, détaille les différentes missions, toutes axées autour des vélos et de la récupération. « Et on ne fait pas que de la réparation ! Il y a aussi des vélos solidaires [soit une vingtaine de vélos], destinés à la mobilité professionnelle des personnes en insertion – que ce soit en alternance, en intérim, en stage ou en recherche d’emploi. Les vélos peuvent être loués pour 25 euros par mois. » Un projet mené en collaboration avec le pays voironnais, comme d’autres projets Véligood. « On ne reçoit pas de subvention financière, explique Anne Barbier, mais comme nous sommes des prestataires de service, on rémunère le temps de travail de l’équipe grâce à des contrats et des partenariats. »
De toute façon, la petite structure d’insertion n’a pas vocation à faire des bénéfices, mais plutôt « à sortir un chiffre d’affaires suffisant pour proposer des emplois et activités variés », précise encore l’encadrante.
Un groupement d’initiatives solidaires