La championne du monde de wingfoil 2022, originaire du Var, défend un sport plus égalitaire, plus inclusif et plus respectueux de l’environnement. Elle s’efforce de démontrer que c’est réalisable et utilise sa notoriété en tant qu’athlète de haut niveau pour véhiculer ces messages.
Le sport de haut niveau, Flora Artzner l’a découvert assez récemment. Un peu par hasard. Presque malgré elle. Mais elle y a de suite pris goût et a vite compris que son statut d’athlète lui donnait du poids pour faire passer ses messages. Car la trentenaire a beaucoup de recul sur le sport, un « miroir de la société », et n’entend pas rester les bras croisés.
Championne du monde de wingfoil 2022 (voir bonus), elle n’a pourtant découvert cette discipline cousine du kite surf que deux ans plus tôt. Le principe : une grande aile (wing, en anglais) tenue à la main et une planche munie d’un foil, un appendice permettant de flotter au-dessus de l’eau. Si elle pratique la planche à voile depuis l’enfance, la jeune femme originaire de Carqueiranne, dans le Var, est plutôt réticente au départ. Mais elle finit par se laisser convaincre par des amis. Et « vole tout de suite ».