[bref] So Good, média de solutions engagée à la pensée disruptive, organise la première édition de son festival. Il se déroule le 15 septembre à la Friche Belle de Mai à Marseille, ‘’car terreau d’actions citoyennes’’. C’est une journée et une nuit de rencontres, de créativité, d’expériences, de fêtes et de concerts autour de l’urgence sociale et environnementale. Son fil rouge ? Vivre l’expérience un peu folle d’un monde différent (et meilleur). Marcelle est partenaire actif, on vous explique pourquoi.
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Il donne la parole à la jeunesse
So good Festival s’est associé avec Ismaël Cousin, obstiné par l’inclusion et la jeunesse. Ce policier et militant associatif a fondé l’association Bomaye, qui organise, entre autres, la “Dictée pour tous”. Une dizaine de jeunes de son association animeront le jour J des tables rondes. Ils ont été formés à la prise de parole en public par Panache et au journalisme par Marcelle auprès de qui ils ont recueilli des tips pour interroger une audience, vérifier des sources… Le tout sous la supervision bienveillante de Raphäl Yem, présentateur TV et journaliste, très engagé auprès de la jeunesse défavorisée. Cerise sur le gâteau, les jeunes ont eu droit à une rencontre privilégiée avec Soso Maness, originaire de Font-Vert, dans les quartiers Nord de Marseille, et qui viendra enflammer la Friche la Belle de Mai.
♦ (re)lire l’article Des mots pour soigner les maux des cités
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Il reverse la totalité de sa billetterie grand public à des associations
Sauvage Méditerranée pour son projet Monnaie Sauvage. Juxtapoz et les artistes du Collectif Résidence pour leur projet ‘’Mon terrain’’. Le festival offre en outre des places ‘’suspendues’’ : certaines entreprises partenaires ont acheté deux entrées plutôt qu’une : la seconde est offerte une personne qui ne pourrait se l’offrir, via une association partenaire. 500 places ont déjà été achetées et distribuées !
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Il pense aux personnes en situation de handicap
Estimant qu’il y a 15% de personnes handicapées en France, dont environ 5% ayant des besoins spécifiques d’adaptation, les organisateurs se sont fixé l’accueil d »un minimum de 200 personnes handicapées. Cet objectif a été élaboré avec Michaël Jérémiasz, champion paralympique de tennis fauteuil et membre du COJO (Comité d’organisation des joyeux obstinés) du festival.
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Il mélange sujets brûlants, engagements, expériences, musique et humour (tête-corps-cœur)
1) Matinée Fertile avec une session de déhanchés enflammée à la sauce Afrovibe avec l’incroyable Maryam Kaba. Mais aussi une fresque générative pour les entreprises menée par Open Lande. Un atelier participatif écriture de slam animé par Féris Barkat, fondateur de Banlieues Climat. Un autre autour du stand up avec Le Nectar
2) Après-Midi Enthousiasmante avec « Résistances Poétiques » menée par Cyril Dion et Sébastien Hoog. Ou bien encore, « Écologie Culturelle » avec Camille Étienne, Patrick Scheyder et Féris Barkat. Mais aussi des débats et tables rondes consacrées aux deux grandes thématiques de cette première édition : #1 La préservation des écosystèmes marins (« Tout sur ma mer »), #2 La jeunesse et l’éducation (« Être et transmettre »).
3) Soirée Vibrante avec les concerts de Soso Maness, Lee-Ann Curren, Amadou et Mariam, Izïa et des Dj Sets de Craams, Tessae…
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Il donne le pouvoir d’agir
Un “guichet des déchets” proposera aux festivaliers d’échanger leurs déchets contre des avantages. Les déchets ramenés seront alors répartis entre trois partenaires : Sauvage Méditerranée qui trie et recycle les plastiques trouvés dans la nature pour en faire des objets de décorations, des bijoux. Et surtout des pièces de Monnaie Sauvage.
Ninety qui répare les appareils électroniques irréparables. Mais quand ils sont vraiment irréparables, les composants servent à fabriquer de nouveaux objets. Enfin, Recyclop qui collecte les mégots. Ils sont ensuite incinérés grâce à un procédé chimique faible en émission C02 pour produire de l’électricité.
♦ (re)lire l’article Des mégots valorisés en combustible
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Et plein d’autres choses
Tels vaisselle consignée, déjeuner végétal avec Nadia Sammut – la cheffe qui œuvre pour une alimentation durable. Ou la possibilité de calculer son empreinte carbone avec l’Ademe, agence de la transition écologique.
♦ (re)lire le portait de Nadia Sammut, la Calamity Jane de la gastronomie responsable
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Marcelle dans tout ça ?
Notre média de solutions participe à un workshop intimiste avec dix journalistes engagés. L’idée : échanger et mettre en commun expériences et savoirs, développer la solidarité entre nous. Et pourquoi pas jeter les bases de ce qui pourrait nourrir une nouvelle charte « Pour un journalisme à la hauteur DES urgences » ?
Ce workshop alimentera une rencontre grand public en fin de journée avec Sparknews – entreprise qui diffuse des initiatives innovantes avec impact positif. Et Paloma Moritz, journaliste et responsable du pôle écologie chez Blast.
Toutes la programmation ici.