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Des masques made in Marseille aux JO de Tokyo

Par Olivier Martocq, le 20 mai 2021

Journaliste

[au fait !] Les masques tueurs de covid élaborés par Proneem couvriront les visages de la délégation française aux Jeux Olympiques de Tokyo cet été, dans une version adaptée aux sportifs.

Dans la série consacrée à ce qui pouvait s’apparenter, selon moi, à du « Marseille bashing » – ce que plusieurs lecteurs de Marcelle ont contesté -, figurait l’entreprise Proneem. Celle-là même qui a inventé un masque « tueur du covid 19 ». À défaut d’équiper les services de santé, de l’éducation ou de la police, comme l’espérait la société de biotechnologie marseillaise qui convoitait ce marché potentiellement énorme, ils couvriront les visages des membres de la délégation olympique française.

 

Des masques ultra-respirants

Ils ont été développés « en lien étroit » avec le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF). Des sportifs tels que les athlètes Mehdi Baala (en photo) et Christopher Patte (pentathlon moderne), ou la gymnaste Kséniya Moustafaeva l’ont testé en situation, dans leurs disciplines respectives. L’objectif était d’en apprécier l’ergonomie, mais surtout les capacités et filtrantes et respirantes. Si, pour des problèmes de respirabilité, le masque chirurgical est déconseillé pour faire du sport, le masque de sport Viralstop offre des capacités bien plus grandes : 600 L.m ̄2.s ̄1contre 100 L.m ̄2.s ̄1 pour un masque chirurgical.

 

 

Conçu pour les salles de sports mais pas que !

Même si la délégation française pourrait défiler avec pour la parade des JO, ces masques sont particulièrement recommandés pour les lieux clos comme les gymnases et les salles de sport. Le tissu externe a été traité au « viralstop ». Une technologie développée par Proneem permettant de neutraliser le virus qui viendrait s’y déposer. Un traitement qui empêche également le développement de bactéries, mauvaises odeurs, et champignons. Il a également démontré une filtration de 100% pour les particules de 3 microns. Et pourrait donc intéresser les joggers qui pratiquent leur sport en milieu urbain dense.

 

Tissus et fabrication français

Comme pour les autres masques de cette marque, la formule perdure jusqu’à 20 lavages à 60°C en gardant 100% de ses propriétés virucides. En soutien aux structures sportives qui souffrent de la situation sanitaire, Proneem a prévu de reverser 10 centimes d’euros au Fonds de solidarité pour les associations sportives par masque vendu (prix conseillé, 12 euros). ♦