Au lendemain de ces temps festifs de bombance, le sujet du jeûne est d’actualité ! L’abstinence alimentaire fait de plus en plus d’adeptes chez les Français. Au-delà de la perte de poids, la pratique du jeûne offre des bénéfices santé que la science tente de prouver. J’ai testé.
Je m’attaque à l’Himalaya du jeûne. Carême pour les catholiques, Ramadan pour les musulmans, Ekadashi pour l’Hindouisme… De nos jours, leurs adeptes y dédient généralement quelques jours. J’ai décidé de lui consacrer son éthique originelle : se passer de nourritures terrestres au moins une semaine, peut-être plus. La période s’y prête : dans toutes ces croyances, les intersaisons figurent comme des moments de repli et de recomposition de soi. L’occasion de refaire le lien avec sa naturalité, de reprendre le contrôle de son corps dans une société qui dicte ses lois consuméristes et ses dictats de sucre et de graisse. Ça ne va pas être facile.
À force de confinements, de mauvaises habitudes se sont emparées de mon quotidien : moins de sport, des compensations gourmandes pour se réconforter. La « sweet-food » m’a enveloppé et j’ai pris du poids, comme pour me revêtir d’une enveloppe douce et rassurante. Et pourtant, maintenant, ces protections m’oppressent, comme des douves devenues inutiles en temps de paix.