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Pas de roses pour la Saint-Valentin !

Par Marie Le Marois, le 13 février 2023

Journaliste

L'alternative ? Acheter des fleurs de saison, aussi belles que les roses !

[au fait !] En France, la rose s’épanouit dans les jardins uniquement l’été. D’où viennent alors ces roses rouges flamboyantes aperçues en plein mois de février sur les étals de nombreux fleuristes ?

 

Impossible de connaître la provenance de la rose de la Saint-Valentin car, contrairement aux fruits et légumes, il n’est pas obligatoire d’indiquer l’origine des végétaux d’ornement.

Pas de roses pour la Saint-Valentin
Joli bouquet de saison proposé par Monsieur Marguerite.

Pas moyen de savoir donc si elles ont été cultivées sous serres éclairées et chauffées en continu aux Pays-Bas (87% des fleurs importées en France) ou dans un pays chaud tel le Kenya, l’Éthiopie, l’Équateur ou le Brésil. Pas moyen de savoir non plus combien d’heures d’avion ou de kilomètres en camion réfrigéré elles ont subi.

 

Fleurs de saison pour célébrer l’amour

Pas de roses pour la Saint-Valentin 2
Des roses ? Non des renoncules Hanoï. Des fleurs de saison cultivés dans le Sud-Est de la France et vendu sur le site Monsieur Marguerite.

L’alternative ? Acheter des fleurs de saison, aussi belles que les roses. On peut en acheter sur Internet – Monsieur Marguerite et Fleurs d’Ici. Directement chez les producteurs, Floribelle, par exemple, production familiale du Var qui vend également en ligne. Et bien sûr, en boutique. Il suffit juste de demander au fleuriste. D’autant plus facilement qu(ils sont de plus en plus nombreux à se spécialiser dans la fleur de saison.

Justement, le Collectif de la Fleur Française rassemble fleuristes, horticulteurs et grossistes en France qui proposent la fleur coupée, locale et de saison (carte ici).

 

Des fleuristes spécialisés à Marseille, Bordeaux et ailleurs

C’est le cas de La Butinerie, à Marseille. Sa vitrine arbore en ce moment de « belles renoncules Hanoï et Touareg, des anémones, des tulipes, des oeillets et même, des roses d’hiver, les Hellebores », égrène Mathilde Noirot, l’une des deux associées. Pour compléter les bouquets, elles utilisent le fruit de leur cueillette sauvage, en ce moment amandier, laurier, thym et romarin. Bien sûr, les bouquets sont livrés à vélo. ♦

Comme pour les légumes #2 : achète des fleurs locales et de saison