La filière de la consigne reprend doucement de la vigueur, à l’image de ce qui se passe en Provence. Plusieurs associations ancrées sur différents territoires y dopent aujourd’hui le réseau. D’un côté avec des producteurs qui ont adopté les formats de bouteilles adéquats, de l’autre avec des commerces assurant leur collecte. Comment développer encore mieux ce maillage ?
Voilà bientôt cinq ans que le réemploi des bouteilles en verre signe son grand retour en Provence. Tout est parti du Var, où l’association Écoscience Provence a lancé le dispositif La consigne de Provence. Les premières collectes ont démarré en décembre 2018. Suivies des premiers lavages. Depuis, les autres départements de la région sont eux aussi couverts : par Comm’Une bouteille pour les deux alpins et L’incassable dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse.
Redéployer un tel système peut paraître simple sur le papier, mais c’est loin d’être le cas dans la réalité. « Il n’y avait plus ni structure de lavage ni infrastructure de collecte en France. Il a fallu tout reconstruire », souligne Camille Chanson, co-fondatrice et directrice de L’incassable. À commencer par un fonds de bouteilles destiné au réemploi.
Convaincre les producteurs de boissons