AtmoSud, l’organisme qui contrôle la qualité de l’air en Provence-Alpes-Côte-d’Azur a 50 ans. L’occasion de présenter un nouvel indice sur la pollution atmosphérique plus compréhensible pour le grand public, mais aussi de nouveaux outils de mesure. Individuels, simples d’utilisation et à prix abordable. Une révolution, car désormais, chacun pourra partout et à tout moment connaître la qualité de l’air qu’il respire.
La relation entre Marcelle et AtmoSud avait mal commencé. En 2019, la série « pollution de l’air » interrogeait sur le nombre de capteurs déployés sur Marseille. Et sur la pertinence d’implantations de nature à sous-évaluer l’impact des pollutions automobiles, mais aussi des bateaux de croisières et des ferrys. Quand il était maire, Jean-Claude Gaudin avait coutume de balayer les interrogations sur la qualité de l’air respiré par ces concitoyens d’une phrase : « Ici, on a le mistral qui balaie tout ». Botter en touche était la ligne de défense générale des responsables politiques. La problématique soulevée dépassait leurs compétences juridictionnelles, illustrait les limites de leur pouvoir et risquait d’affoler la population.